Lors de l'assemblé du mois de Mai, Porteur de lumière s'avança près du bûcher rituel, regardant tout les garous qui l'entourait. Sa réputation de conteur n'était plus a faire, elle lui valu d'ailleurs le poste de chante-conte dans le sept du Marteau de Gaïa. Porteur de lumière s’inclina, une main posé sur le torse et l'autre ouverte vers la lune, il salua ainsi le chef de sept, la maîtresse des rites puis Ciel sans lune a la manière d'un homidé, une posture qui ne signifiait rien parmi les garou. Un sourire se dessinait sur sa gueule tandis que des murmures remplissaient l'auditoire. Certains disaient que Porteur de lumière aurait fait un bon Sans Lune. Les voies se turent alors que le Gaillard attendait le calme. Sa voie s'élevait d'un coup, tranchant le silence révérencieux.
" Chers Fenrirs, mes compagnons de sept, mes amis. Ce soir vous le savez sans doute, cela fait cent lunes que Brise-Les-Os dirige le sept. Nous somme tous très fier de suivre ses directives, c'est un savant stratège, un diplomate respectable et un terrible guerrier, bref un meneur d'exception."
Tous les membres réunis n'avaient pas quitté des yeux le chante-conte depuis qu'il avait pris la parole et lorsqu'il prit une pause a ce moment, beaucoup de regard se tournait vers Brise-Les-0s. Ce dernier resta imperturbable, gardant une stature fixe, mais on voyait dans ses yeux briller un plaisir certain.
"C'est pourquoi ce soir je tiens à lui faire honneur. Certain ici connaissent déjà l'histoire que je m'apprête a partagé, mais très peu l'on vécu, ça remonte a une époque ou bon nombre d'entre vous n'étiez au mieux que des petits enfants insouciants.
A ce moment justement l'un de ses enfants avait quitté l'insouciance pour venir nous rejoindre. un jeune homme de la ville venait de connaitre son premier changement et avait rejoins le sept du Marteau de gaïa.
Des son arrivé il fut très remarqué, son regard et sa stature rappelait aux plus anciens du sept ceux de Paroles de Pierre. un nom que chacun ici devrait connaitre mais ce n'est pas son histoire que je narre ce soir.
Pourchasse le Ver, le chef de la meute des vengeurs de Gaïa reçut la charge de conduire ce louveteau vers son defis d'initiation. L'occasion se présentât bien vite lorsque la meute partie a la recherche de l'origine de meurtres effroyables perpétué contre de nombreux hommes aux alentour d'un petit bois derrière la foret de Rambouillet.
Pourchasse le ver demanda a ce nouvel ahroun de rester a ses coté alors que la meute traquait sa proie. Le chef de meute avait envoyé le sans lune en éclaireur alors que la présence du ver se faisait proche. La meute entière ressentait que cette foret n'appartenait plus au défenseurs de Gaïa. Personne aujourd'hui encore ne se sait ce qu'il advint de Marche Sans Un Soufle. Ces compagnons de meute entendirent a peine son crie de douleur au fond de la nuit. Pourchasse le Ver menât aussitôt la meute a son secours, mais ils ne trouvèrent que des tourbes sur laquelle régnait un silence de mort.
Le Danse la lune pistait l'odeur du membre disparus quand il sentit venir le danger. Il lanca L'hymne de guerre avant d'être brutalement coupé par un assaut que personne n'avait perçus. Un membre visqueux venait de fouetter notre frère en sortant de l'eau boueuse, le faisant voler sur plusieurs mètres. Lentement comme une apparition démoniaque, l'ignoble bête sortait de la vase dévoilant son horrible faciès visqueux a la meute muette d'horreur."
Durant la description de la Bête, Porteur de Lumière prenait une posture menaçante, agressive et sa voie se faisait plus rauque. Il eu un petit sourire quand il remarqua le frisson qui parcourait ses frères captivés par son conte. Brise Les Os lui, semblait plutôt contenir une colère interne tant la représentation du chante conte lui rappelait trop vivement cet ancien adversaire."Le hurlement bestial de la créature réveillât nos frères, mais il appela ainsi ses discrets alliés. Du moindre taillis obscur, des arbres noueux, des terriers infâmes s'échappa des dizaines de petites créatures impies et décharnées qui se jetèrent a l'assaut de la meute.
Pourchasse le ver ordonna a ses deux frères valide de détruire la vermine en vaillant sur le louveteau et sur le gaillard tandis qu'il se chargerait de la bête. Sans doute jugea t'il la créature du ver comme d'un adversaire trop coriace pour un louveteau aussi Pourchasse le ver se jetât sur la chose en hurlant sa rage.
le théurge et le philodox se mirent a déchiqueter autant de petits rongeurs et volatiles qu'ils pouvaient, s'affaiblissant sous le nombre mais protégeant vaillamment le trop jeune ahroun et leur frère blessé. La confiance qu'ils avaient en pourchasse le ver leur aurait fait soulever des montagnes.
Leur vaillance leur permis de prendre le dessus sur la masse et lorsqu'ils se tournèrent en espérant voir le chef de meute achever leur adversaire, ils découvrirent une bête indemne qui venait de plonger dans l'eau leur puissant chef.
Tous se précipitèrent sur la seule menace connue, mené par leur nouveau compagnon qui les ralliât par un hurlement puissant et instinctif. Mais aussi fort que nos frères se défoulaient sur la chose, ils découvrirent que leurs griffes s'enfonçaient dans la vase qui recouvrait la créature sans la blesser. Ils découvraient la cause de la défaite de leur alpha et craignaient de ne pas trouver assez vite le point faible suppôt du ver qui noyait impitoyablement sa proie.
Dans la fureur de se combat désespéré, un grognement s’éleva, avalant tout autre bruit, venant du plus profond de la gorge du jeune ahroun. si les griffes ne traversaient pas la carapace de boue de la bête il trouverait autre chose. Ses bras entouraient ce qui servait de tête à la chose et le jeune garou serrait aussi fort qu'il le pouvait grognant de plus en plus fort. et quand le grognement se fit hurlement de rage, le bruit sec retentit accompagnant son cri pour le changer en chant de victoire , un craquement sec comme du vieux bois, venant du crâne de la chose qui venait de rompre."
Porteur de lumière avait saisit une branche assez épaisse qui brisa pour ponctuer sa phrase dansant autour du feu tandis qu'il reprit:
"Cette dernière bascula dans l'ignoble vase qui l'avait vu naître, permettant a la meute de sauver leur alpha a demi mort. Nos quatre frères regardèrent avec respect leur nouveaux compagnons, dressé sur le corps de sa victime qui hurlait encore sa colère avec ses mots.
"Fenris ! Accueille moi parmi les tiens ! Je détruira le ver comme cette bête immonde et que mes frères me nommes Brise les os"
Le danse la lune ponctua son récit en levant le poing vers Luna et en criant le nom de son chef de sept dans sa direction. Plusieurs Fenris hurlèrent en l'honneur de leur meneur tandis que d'autres reprirent les dernières paroles de Porteur de Lumière.
Brise les os se mit a hurler avec les siens, ne faisant que rajouter a l'excitation. Le chef de sept était le centre de toutes les attentions, mais c'était ce que voulait porteur de lumière. Même ceux qui connaissait déjà cette histoire c'était laissé emporter, et il méritait toujours autant son poste.
